samedi 8 octobre 2011

La fin de l'ère chrétienne?


Il y a des choses dans la vie qui ne sont jamais remises en question. Que ce soit a cause de l'habitude, la résilience, le manque ou l'absence d'intérêt pour un sujet insignifiant. Pourtant, certains symboles sont anachroniques et certains système son désuets. Le québecois moyen a tourner le dos a son ''Dieu'' et a embrasser l'existentialisme pour faire de lui le dieu de sa propre existence, il a adopté la laïcité comme position officielle et enseigne le multiculturalisme des peuples et des croyances. Ce qui est drôle pourtant, c'est qu'il ne remet pas en question son drapeau qui porte fièrement la croix catholique. Plus globalement, avec tout ce que l'on connais sur l'histoire et la préhistoire du monde, pourquoi utilisons-nous le calendrier chrétien qui débute avec la supposé naissance d'un prophète plutôt que d'élaborer un calendrier historique universel qui débuterait avec l'apparition de l'écriture? Mais non, nous sommes a l'an 2011 de l'ère chrétienne! Pourquoi pas l'an 5000 et quelques de l'ère historique? Sans doute parce que ça parait absurde, une perte de temps et d'argent sur un sujet que tout le monde se fiche, par habitude ou pour quel qu’autre raison que ce soit. Pourtant, ce sont des symboles puissants qui devraient être laïcisés, facilitant les rapports sociaux entre différentes communautés culturelles. C'est sans doute parce que je crois que les croyances, tout comme la morale, sont strictement de l'ordre individuel que je me pose la question. Je crois donc normal d'éloigné le plus possible la religion et ses symboles des organes publiques: Si les croyances individuelles sont un élixir, elles deviennent un poison lorsqu'elle s’intègre puis domine le domaine publique, l'histoire me donne raison sur ce point. Il y a des choses dans la vie qui ne sont jamais remises en question...

Je vous envois sur ce site de l'Université Laval d’où j'ai pris l'image ci-dessus, c'est un site intéressant et pertinent si jamais vous faite un travail de recherche sur les religions car il contient des informations, des statistiques et une bibliographie: http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/eh/f/cause/religion.html

1 commentaire:

Simon Bélanger a dit…

Je suis en accord avec une partie de ton commentaire. En effet, moi aussi, je crois que nous devrions devenir un état laïc, détaché de toute forme de religion. Comme tu le dis, c'est un choix de vie qui devrait rester de l'ordre individuel. Je trouve inconcevable que, sous des prétextes d'«accommodements raisonnables», on permette à des employés de l'État d'afficher leur préférence religieuse. En plus, cela se fait souvent au détriment de leur propre sécurité dans différents emplois, puisque l'on n'a qu'à penser à cet homme de confession sikhe qui refusait d'enfiler un casque de construction, puisqu'il avait un turban sur la tête. Dans des cas comme ceux-là, je suis effectivement en faveur de la laïcisation de l'État.

Par contre, je ne suis pas tout à fait en accord quand il est question de se détacher complètement de notre héritage catholique. Malgré tous les inconvénients que ça a pu entraîner, il ne faut pas oublier que la religion catholique est à la base du développement de notre propre histoire. Certains éléments, comme le calendrier dit chrétien, sont tellement ancrés dans notre réalité qu'il deviendra difficile de s'en détacher.

De toute façon, on ne peut pas se détacher complètement de cet héritage. On n'a qu'à penser à la toponymie québécoise (combien de villes et villages commencent par «Saint-»?) pour se rendre compte que la religion ne peut pas disparaître complètement de nos vies. Et il me paraîtrait quelque peu farfelu de démolir la croix du Mont-Royal!

En résumé, mon opinion pourrait être «oui à la laïcisation, non à la disparition de toutes nos traditions!»